AXA Atout Cœur fête ses vingt-cinq ans

« C’était il y a vingt-cinq ans. Je participais à mon premier grand événement : l’AXA World Ride. Des personnes handicapées partaient des Etats-Unis pour un tour du monde à vélo. Notre rôle était d’accueillir ces sportifs lors de leur passage en France. Déjà, notre approche était internationale », explique Brigitte Bondelu, participante dès les débuts d’AXA Atout Cœur, dont AXA Hearts in Action est le pendant américain.

Créée en 1991 sous l’impulsion du président de l’époque, Claude Bébéar, AXA Atout Coeur rassemble aujourd’hui plus de 43 000 collaborateurs bénévoles dans le monde (chiffres 2015). Tous donnent de leur temps et de leur énergie, et œuvrent main dans la main avec des associations locales à but non lucratif. Leur ambition ? Venir en aide à des personnes exclues en raison de difficultés sociales, d’une maladie ou d’un handicap. Leur ligne de conduite : prôner une culture de confiance, d’engagement et de coopération au sein de l’entreprise, et au-delà.

« L’association offre la possibilité à chacun de rejoindre un groupe pour participer à des actions de solidarité, et vivre une expérience enrichissante », déclare Brigitte. « À l’origine, AXA Atout Cœur avait deux thèmes de prédilection : le handicap et l’exclusion. Aujourd’hui, son champ d’action est bien plus grand ! »

Générosité sans frontières

Le périmètre d’intervention d’AXA Atout Cœur s’est élargi au fil des années. Aujourd’hui, les collaborateurs s’engagent dans une multitude d’actions bénévoles. Ils se mobilisent pour la protection de l’environnement et l’éducation à la prévention des risques à travers la mise en œuvre de projets dans le monde entier. Depuis quelques années, ils agissent en faveur de plusieurs communautés sénégalaises en contribuant à l’acheminement de matériel médical et à la formation du personnel. En Turquie, leurs efforts portent sur l’enseignement aux écoliers des règles de sécurité en cas de séisme. En Thaïlande et en Inde, ils accompagnent les populations face au changement climatique (voir l’article).

Une équipe AXA Atout Cœur est à pied d’œuvre dans la plupart des pays où le Groupe est présent. Plus de 1 500 projets sont menés dans le monde, aux côtés de plus de 800 associations bénéficiaires (2013).

Mais l’idée n’est pas seulement de donner.

Resserrer les liens, au bureau et ailleurs

Responsable de la Communication interne et externe pour la Région Sud-Ouest d’AXA France (et responsable des initiatives de bénévolat pour la région), Annelise Duvignac explique : « Ce que j’aime par-dessus tout dans la démarche AXA Atout Coeur, c’est l’idée de vivre des moments forts avec ses collègues, d’être tous ensemble. »

Autoproclamée « accro au bénévolat », Annelise évoque le carnaval d’une école élémentaire, préparé aux côtés de la fondation des Apprentis d’Auteuil, l’association Fil Rouge 2014 (des informations sur le Fil Rouge plus loin).

Situé à Saint-Estèphe, en Gironde, l’établissement scolaire n’avait pas organisé de fête depuis de nombreuses années. Imaginez la joie des enfants quand ils ont appris la nouvelle !

Annelise et une vingtaine de bénévoles sont arrivés et ils ont fait la connaissance de garçons et de filles motivés et impatients de vivre leur carnaval. « Nous étions dans une classe qui accueille plusieurs enfants qui souffrent de déficiences intellectuelles ou de difficultés d’apprentissage. Visage souriant, un garçon autiste s’est approché de nous pour nous serrer la main. Nous avons trouvé que c’était un geste très sympathique de sa part », se souvient-elle. « Mais pour le directeur de l’école, ému aux larmes, ce moment était une victoire extraordinaire : le jeune garçon n’avait jamais eu d’élan spontané – et encore moins tactile – envers qui que ce soit. »

Un épisode particulièrement marquant pour Annelise et son équipe. « Nous étions très touchés », conclue-t-elle.

Une grande famille

La famille d’AXA Atout Cœur s’étend au-delà des bénévoles et des bénéficiaires de leurs actions. Chaque année, Brigitte monte dans le train des malades, direction Lourdes, avec une idée en tête : faire en sorte que le voyage se déroule au mieux pour les patients qui se rendent en pèlerinage. « Nous sommes une famille. Cela fait dix ans que j’accompagne les malades et je retrouve les mêmes bénévoles chaque année. »

« Je me souviens d’un dîner, il y a dix ans, avec Françoise Colloc’h, proche collaboratrice de Claude Bébéar. Nous avons naturellement discuté et plaisanté à propos de mes études d’économie et du bénévolat. Ces événements sont l’occasion de croiser des personnes au plus haut niveau – et très abordables – comme Henri de Castries, le PDG d’AXA. La première fois que je l’ai rencontré, c’était un samedi, lors d’une opération en faveur des enfants. C’est ça, la particularité d’AXA Atout Cœur : vous y retrouvez tout le monde ! »

Brigitte nous surprend en ajoutant : « À Lourdes, j’ai vu mère Teresa. Une rencontre fortuite, dans un ascenseur. C’était une personne très accessible. Alors, oui, j’ai eu la chance de rencontrer des gens que je n’aurai jamais croisés ailleurs. »

Le Fil Rouge 2016 et le défi de L’Arche

Chaque année, AXA Atout Cœur sélectionne une association à but non lucratif afin de lui apporter son soutien. À l’occasion du vingt-cinquième anniversaire d’AXA Atout Cœur, L’Arche a été désigné comme association Fil Rouge 2016. Sa mission est de faire connaitre le talent des personnes ayant un handicap mental.

Pour Camille Chauvineau, Responsable de la Communication d’AXA Atout Cœur, « révéler ces talents nécessite un état d’esprit particulier. Le handicap mental impressionne davantage que le handicap physique ou la maladie chez les enfants. Nous nous mobilisons cette année pour un thème sensible. C’est un énorme défi à relever. »

Pour Annelise, « l’appréhension est grande avant chaque rencontre avec des gens qui vivent des situations compliquées, comme l’exclusion, le handicap ou une difficulté sociale. Mais au bout de quelques secondes, tout va bien. Essayez et vous verrez. L’expérience humaine est bien plus forte que toutes les craintes que l’on peut imaginer. »

Après une visite à L’Arche pour y rencontrer ses bénéficiaires, c’est au tour d’AXA Atout Cœur d’ouvrir ses portes. Dans les prochains mois, les différentes entités d’AXA vont organiser un événement unique. « L’équipe centrale d’AXA Atout Cœur organise un Tour de France à sa manière », explique Camille. « Nos collaborateurs accueilleront des personnes de L’Arche souffrant d’un handicap mental, afin de vivre une journée au bureau à leurs côtés. »

Une première dans les bureaux d’AXA ? Pas du tout !

Une Semaine de la Responsabilité d’entreprise de 365 jours

Depuis 2011, une semaine par an, tous les pays où AXA est présent braquent les projecteurs sur la responsabilité d’entreprise.

AXA Atout Cœur prépare de nombreux projets. Outre leurs actions locales, les pays participent à un challenge international dont l’objectif est de cumuler le plus d’heures de bénévolat dans la semaine. Des collectes de fonds – volet essentiel du bénévolat d’entreprise – sont aussi organisées en faveur de causes très variées.

Annelise insiste, « ce n’est pas qu’une question d’argent ». Pour elle, l’expérience humaine est fondamentale. « Il y a une chose que je retrouve dans chacune de nos actions. Ou plutôt, deux choses : le plaisir de participer, avec ses collègues, à un événement collectif et le sourire des personnes pour qui nous agissons. »

Au-delà d’une histoire personnelle

Annelise connait bien ce sourire. À la fin de l’interview, nous découvrons son lien personnel avec les sujets abordés. Son frère, âgé de 24 ans, souffre d’un handicap mental, le syndrome de Down. Mais ce n’est pas la raison de son engagement aux côtés des autres bénévoles. Annelise insiste sur l’importance de s’investir personnellement et émotionnellement, sans autres considérations. « J’aimerais que le monde entier se mobilise, pas seulement ceux qui sont directement touchés par ces thèmes. »

Et lorsque nous lui demandons de résumer en un mot les vingt-cinq années d’actions d’AXA Atout Cœur dans le monde, Annelise réfléchit, puis se lance :

« Un enrichissement mutuel et une joie partagée. »

Un peu plus qu’un mot, mais nous comprenons l’idée.

Alors, en route pour les vingt-cinq prochaines années !