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28 juillet 2021

Le secourisme dans les veines

“Depuis que j’ai démarré le métier de sauveteur, je n’ai jamais connu un seul jour au cours duquel je n’ai pas eu envie d’aller travailler.” Thomas Ver Eecke - sauveteur en mer - et trentenaire originaire de Pittem, en Belgique, a le secourisme qui coule dans ses veines.

Après avoir passé une dizaine d’années à déjouer les secrets de l'océan, Thomas Ver Eecke ne le perçoit plus de la même manière. Sauveteur en mer et ambulancier sur terre, ce trentenaire originaire de Pittem, en Belgique, a le secourisme qui coule dans ses veines. “La clef, c’est l'entraînement. Répéter les gestes jusqu’à ce que ton corps les fasse instinctivement”, observe-t-il. Sa place, cet aventurier avide de rencontres, semble l’avoir définitivement trouvée. “Depuis que j’ai démarré le métier de sauveteur, je n’ai jamais connu un seul jour au cours duquel je n’ai pas eu envie d’aller travailler.” 

Si aujourd’hui il mène sa vie rêvée, le sauveteur était voué à un autre destin. Son enfance, il l’a passée dans une ferme, au milieu de parents agriculteurs. Sa détermination, son indépendance et sa force de travail, c’est à eux qu’il les doit. “J’avais une très grande liberté, mais mes parents travaillaient énormément, alors, si je voulais faire quelque chose, je devais me débrouiller seul.”

A cet âge-là, il n'a qu'une seule idée en tête : devenir pilote d'avion. Du moins jusqu'à ce jour de 1997… Sa mère lui fait la surprise de le conduire à une démonstration de vol. Sur la route, la musique qui résonne dans l'autoradio est tout à coup interrompue par un flash info. La cause ? L'un des avions en question vient de s'écraser sur la foule. “La fumée, les victimes… Je me souviens encore des images effrayantes diffusées à la télévision." A quelques minutes près, cela aurait pu être eux. C'est à partir de ce drame que l'idée commence à germer : "Je voulais savoir comment les sauver."

Tout bascule l’année de ses 17 ans. Thomas partage son été entre la ferme et un petit boulot de manutention. Profitant d'un jour de repos, le jeune homme se rend sur la belle plage de Knokke-Heist, en Belgique. “C’est ça que je veux faire”, lance-t-il, déterminé, à sa mère en montrant les secouristes. A la formation, il se distingue très vite. Pour le meilleur, comme pour le pire. “Le premier jour, il y avait un exercice où il fallait nager habillé. Je suis arrivé en jean et sweat-shirt face aux autres qui portaient des matières techniques et légères. J’ai sauté dans l’eau, et j’ai immédiatement coulé…”, sourit-il aujourd’hui. 

Déterminé, Thomas, c’est aussi cette personnalité généreuse, charismatique, qui ne peut s’empêcher de se lancer à corps perdu. “Pour l’examen final, je devais nager plusieurs centaines de mètres en portant un poids de 80 kilos, je me suis tellement donné à fond qu’en sortant du bassin, je me suis évanoui”, se souvient-il. Il ajoute aussitôt : “Une fois réveillé, j’ai tout de suite demandé : “Est-ce que j’ai réussi l’examen ?” Démarre une vie de saisonnier qu’il partage entre un quotidien de secouriste sur le littoral belge, et celle d’étudiant en gestion d’entreprises à Gand avant de se rendre compte qu’il n’est heureux que dehors. 

Thomas achète alors une caravane qu’il pose là, face à la mer du Nord. Courir, nager, répéter les gestes de premiers secours… Il ignore l’appréhension et s'entraîne constamment. Les années passent, le voilà chef de brigade. “Je crois qu’être un mentor est la chose qui compte le plus pour moi aujourd’hui. Faire sortir le meilleur chez les autres, transmettre, c’est ça ma plus grande fierté.” Sauf si on l’en presse, il a des difficultés à raconter les vies perdues. “Bien sûr”, les revers arrivent parfois. A demi-mot, le sauveteur raconte les massages cardiaques, les cris des familles, et les insomnies qui s'ensuivent. Pudique, il dit pourtant : “Il ne faut pas hésiter à parler à quelqu’un des épreuves que l’on affronte.”

La suite ? Le secouriste la voit à court terme. Son visa pour l'Australie - où il vit actuellement - expirera en 2022, et l'obligera certainement à regagner sa Belgique natale. "Je m'inquiète de plus en plus de savoir ce que je ferai, hors saison une fois rentré." Il réfléchit, n'a qu'une seule certitude : "Je continuerai de transmettre et d'inculquer les valeurs du métier." Et de sauver des vies.

Depuis 2003, AXA tire une grande fierté d’être partenaire des 1 400 sauveteurs belges qui sont de vrais ambassadeurs de la prévention des risques. Grâce aux bracelets distribués aux enfants sur la plage, AXA et IKWV veillent ensemble à ce que les enfants ne se perdent pas. En 2020, les sauveteurs ont sauvé pas moins de 594 personnes et 1 079 enfants/parents ont pu retrouver leurs parents/enfants.

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