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« C’est l’état d’esprit "one AXA". Tout le monde se concentre sur la résolution du problème. »— Bruno Laurent
Un récit de Bruno Laurent, Directeur de la cyber défense, AXA Group Operations
En matière de cybersécurité, la question n’est pas de savoir si nous allons être attaqués, car nous le sommes en permanence. La vraie question c’est : Quelles seront l’ampleur et la fréquence des attaques ?
Je me souviens d’une cyberattaque menée en 2021 par un groupe de pirates informatiques appelé Avaddon, qui a compromis certaines de nos unités en Asie. Nous avons dû agir rapidement et isoler ce secteur de l’entreprise. Nous voulions nous assurer que la crise ne se propageait pas au reste du Groupe.
« Nous devons constamment apprendre à nous adapter à de nouveaux types d’attaques et à protéger notre marque, nos collaborateurs et nos clients. »
Ce n’est pas pour rien que nous utilisons le mot virus
dans le domaine de la cybersécurité : il peut se propager facilement, car toutes nos entités sont interconnectées. Le problème, c’est qu’il y avait en même temps un autre virus bien réel dans le monde. Normalement, j’aurais immédiatement envoyé l’un de mes ingénieurs informatiques les plus compétents en Asie pour aider l’équipe sur place. Or, c’était pendant les restrictions de la Covid, et il n’était pas possible de voyager.
Nous avons pu le gérer à distance grâce à la puissance du Groupe. Chez AXA, tout le monde a compris l’importance de la situation et elle est devenue la priorité de chacun. D’autres secteurs de l’entreprise ont accepté de perdre certains services pendant un certain temps pour soutenir une autre unité. C’est l’état d’esprit one AXA
. Tout le monde se concentre sur la résolution du problème, la protection de la réputation d’AXA, le service aux clients et leurs données. Nous gardons toujours à l’esprit qu’en protégeant les données contenant des informations critiques et sensibles, nous protégeons la vie privée de nos clients.
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