Retour à l'accueil du site AXA

Jiten HalaiResponsable Structured Risk Solutions, UK & Lloyd’s, AXA XL

4 février 2022

Partage des cyber-risques : la (ré)assurance structurée pour épauler les détenteurs de captives

Le contexte difficile du marché de l’assurance traditionnelle, notamment en ce qui concerne les cyber-risques, pousse de nombreux détenteurs d’entités captives à tenter de rehausser le niveau de risque qu’elles supportent. Jiten Halai, responsable Structured Risk Solutions UK & Lloyd’s chez AXA XL, nous explique comment une solution structurée peut aider les souscripteurs de cyber-couverture à augmenter leur taux de rétention tout en atténuant le risque de volatilité.

Contenu original: AXA XL

Ces derniers mois n’ont pas été de tout repos pour les souscripteurs à la recherche d’une couverture spécifiquement dédiée aux cyber-risques. Alors que le marché de l’assurance s’adapte tant bien que mal aux dynamiques macro-économiques et aux répercussions de la Covid-19, les cyber-risques figurent de plus en plus souvent en tête de liste des préoccupations des souscripteurs, en raison de l’augmentation de la fréquence des cyber-attaques.

Le nombre d’attaques au ransomware a bondi en 2021 partout dans le monde, près de 37 % des entreprises déclarant avoir été victimes d’une tentative de cyber-extorsion. En novembre 2021, on dénombrait pas moins de 500 millions d’attaques de ce genre dans le monde entier. Aux Etats-Unis, le Internet Crime Complaint Center du FBI a signalé que le nombre de plaintes déposées entre janvier et juillet de cette année-là avait augmenté de 62 % par rapport à l’année précédente. Au Royaume-Uni, selon le rapport annuel du National Cyber Security Centre, trois fois plus d’attaques au ransomware ont eu lieu au premier trimestre 2021 que sur l’ensemble de l’année 2019.

Cette menace accrue incite les entreprises de tous les secteurs à renforcer leurs moyens de protection. Mais dans ce contexte, de nombreuses compagnie d’assurance traditionnelle ont dû réduire leur offre de cyber-couverture et/ou durcir leurs conditions de souscription, en raison de la pression financière et du volume croissant de pertes assurées provoquées par les cyber-attaques.

Captives – pourquoi pas vous ?

En raison de la dynamique du marché, nos clients sont nombreux à considérer leurs captives comme un élément potentiel de cyber-couverture. Souvent utilisées, au départ, pour couvrir des risques à haute fréquence et à faible gravité, ces captives servent de plus en plus fréquemment, ces derniers mois, à souscrire des assurances moins traditionnelles, comme la cyber-couverture.

Si les captives peuvent se révéler des outils précieux en matière de transfert de ce type de risque, l’inclusion des cyber-risques dans une captive peut y introduire une certaine volatilité, que les gestionnaires de risque sont plutôt enclins à gérer. C’est précisément là que la (ré)assurance a un rôle décisif à jouer.

Un programme de (ré)assurance structurée peut proposer une couverture sur plusieurs années et une protection contre la volatilité du risque sur la durée. Un simple contrat de réassurance de trois à cinq ans, avec une limite globale à terme et des primes incluant le principe de partage des bénéfices et des risques avec le réassureur, peut par exemple permettre aux captives d’éviter les pics de risque annuels provoqués par des événements ponctuels ou par des pertes agrégées. D’autre part, un tel contrat pourrait donner à une captive la possibilité de réduire ou de redéployer une partie du capital qu’elle serait forcée de retenir si elle ne disposait pas de ce programme de réassurance structurée. 

La couverture d’assurance sur plusieurs années est une autre caractéristique importante de la réassurance structurée : elle offre en effet aux détenteurs de captives une certaine étanchéité par rapport au cycle traditionnel de la tarification du marché de l’assurance, en verrouillant la capacité des souscripteurs.

La (ré)assurance structurée procure au détenteur d’une captive une certitude quant à la prime maximale payable au cours d’une année donnée, tout en limitant le niveau de rétention sur son bilan ; ce dernier ne fluctue pas d’une année sur l’autre, comme c’est parfois le cas avec les contrats à courte échéance. Ce type de solution ne se contente pas de donner au détenteur d’une captive les moyens de mieux planifier, grâce à la réduction de la volatilité et de la fluctuation ; il lui donne également la possiblité de partager sur la durée les performances et la rentabilité de son contrat.

Partenariat

La (ré)assurance structurée illustre très concrètement la manière dont les investisseurs peuvent travailler en réel partenariat avec les client, dans le but commun de gérer les sinistres et la volatilité du risque sur plusieurs années. Le détenteur d’une captive est essentiellement récompensé de sa bonne gestion grâce au solde d’expérience qu’il se constitue sur une période donnée, et qui peut lui être restitué à l’échéance du contrat.

Pour ce qui est du cyber-risque, généralement considéré comme ayant une importance croissante pour de nombreux clients, la capacité du détenteur à réduire la volatilité potentielle dans les limites et les tarifs de la couverture qui lui est proposée au cours d’une année donnée lui procure une meilleure visibilité et lui donne la certitude de disposer de la couverture la mieux adaptée à ce risque en évolution constante. 

A mesure que les acheteurs se tournent vers les captives pour couvrir un plus large éventail de risques moins traditionnels, la (ré)assurance structurée possède tous les éléments pour soutenir cette évolution, tout en incarnant la devise d’AXA XL « de payeur à partenaire ».  

La version française est une traduction de l’article original en anglais, à des fins informatives exclusivement. En cas de divergences, l’article original en anglais prévaudra.

Global Asset Protection Services, LLC, and its affiliates (“AXA XL Risk Consulting”) provides risk assessment reports and other loss prevention services, as requested. This document shall not be construed as indicating the existence or availability under any policy of coverage for any particular type of loss or damage. AXA XL Risk. We specifically disclaim any warranty or representation that compliance with any advice or recommendation in any publication will make a facility or operation safe or healthful, or put it in compliance with any standard, code, law, rule or regulation. Save where expressly agreed in writing, AXA XL Risk Consulting and its related and affiliated companies disclaim all liability for loss or damage suffered by any party arising out of or in connection with this publication, including indirect or consequential loss or damage, howsoever arising. Any party who chooses to rely in any way on the contents of this document does so at their own risk.
US- and Canada-Issued Insurance Policies
In the US, the AXA XL insurance companies are: AXA Insurance Company, Catlin Insurance Company, Inc., Greenwich Insurance Company, Indian Harbor Insurance Company, XL Insurance America, Inc., XL Specialty Insurance Company and T.H.E. Insurance Company. In Canada, coverages are underwritten by XL Specialty Insurance Company - Canadian Branch and AXA Insurance Company - Canadian branch. Coverages may also be underwritten by Lloyd’s Syndicate #2003. Coverages underwritten by Lloyd’s Syndicate #2003 are placed on behalf of the member of Syndicate #2003 by Catlin Canada Inc. Lloyd’s ratings are independent of AXA XL.
US domiciled insurance policies can be written by the following AXA XL surplus lines insurers: XL Catlin Insurance Company UK Limited, Syndicates managed by Catlin Underwriting Agencies Limited and Indian Harbor Insurance Company. Enquires from US residents should be directed to a local insurance agent or broker permitted to write business in the relevant state.
Intelligence artificielle : IA responsable et croissance à long terme

Intelligence artificielle : IA responsable et croissance à long terme

En savoir plus
IA : plus de puissance, mais aussi plus de responsabilité

IA : plus de puissance, mais aussi plus de responsabilité

En savoir plus
Can the insurance industry afford to ignore computable contracts?

Can the insurance industry afford to ignore computable contracts?

En savoir plus
Distribution d'assurance : Pourquoi l'avenir est phygital

Distribution d'assurance : Pourquoi l'avenir est phygital

En savoir plus