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9 septembre 2020

AXA XL dévoile un rapport complet sur la reprise après catastrophe naturelle réalisé par le Centre d’étude des risques de l’université de Cambridge

En collaboration avec le Centre d’étude des risques de la Cambridge Judge Business School, AXA XL vient de publier un rapport exhaustif démontrant l’impact de la (ré)assurance sur la rapidité et la qualité de la reprise après une catastrophe naturelle.

Contenu original : AXA XL

Intitulé « Optimiser la reprise après une catastrophe naturelle : le rôle de l’assurance dans l’amélioration de la résilience économique », ce rapport souligne également l’impact économique croissant des catastrophes naturelles depuis les trois ou quatre dernières décennies. Il estime que les pertes annuelles provoquées par ces sinistres sont passées en moyenne de 27 milliards de dollars en 1970-1980 à presque 200 milliards de dollars en 2010-2019, en raison du développement économique mondial et de la hausse de la valeur des actifs dans les zones géographiques à risques, en particulier dans les régions à croissance rapide comme l’Asie du Sud-Est.

Voici quelques-unes des principales conclusions de ce rapport :

  • À chaque augmentation d’un point du taux de pénétration de l’assurance (primes non-vie divisées par le PIB d’un pays), le temps nécessaire à la reprise est réduit de presque 12 mois.
  • Dans les pays à fort taux de pénétration (3 à 4 %, dont l’Europe de l’Ouest, le Japon, l’Australie, la Corée du Sud), la reprise prend en moyenne moins de 12 mois, contre plus de quatre ans environ dans les pays à très faible taux de pénétration (Bangladesh, Haïti, Népal, Philippines).
  • Les USA constituent une anomalie : malgré un taux de pénétration très élevé (plus de 4 %), le morcellement de la couverture d’assurance (en particulier en cas d’inondation), les délais d’intervention et l’étendue des dégâts ont entraîné un délai de récupération moyen d’un peu plus de trois ans, comme lors des ouragans Andrew (1992), Katrina (2005) et Sandy (2012), ou à la suite des grandes crues du Mississippi et du Missouri (1993).
  • Dans les pays à fort taux de pénétration, la reprise est en général plus solide qu’avant le sinistre ; c’est l’inverse qui se produit pour les pays à faible taux de pénétration de l’assurance, bien que les différences soient plutôt minimes. L’opportunité de « reconstruire en mieux » constitue un fort potentiel en termes de développement de produits.
  • Dans presque 60 % des cas, la relance intervient plus rapidement au niveau économique que sociétal ; qui est particulièrement prononcée pendant les six premiers mois. Les exemples les plus frappants sont ceux des inondations de 2013 en Allemagne (plus de 600 000 personnes touchées et 80 000 déplacées, une reprise économique et sociétale en 12 mois) et le séisme de 2010 en Haïti, dont le pays ne s’est toujours pas remis.

Jonathan Gale, Reinsurance Chief Underwriting Officer (AXA XL), qui a dirigé le sponsoring de ce rapport et en a rédigé l’introduction, déclare à ce sujet : « Remettre sur pied le plus vite possible les populations ayant subi des catastrophes naturelles, et même améliorer leurs conditions de vie, n’est qu’un exemple de notre façon de concrétiser la devise d’AXA, “Agir pour le progrès humain en protégeant ce qui compte”. Les arguments en faveur de la (ré)assurance sont évidents, mais ils sont rarement bien expliqués. Avec ce rapport, nous avons voulu apporter des informations comparatives sur la vitesse de la reprise, c’est-à-dire le temps que prend le retour à la normale du marché de l’emploi et de la productivité (volet économique) et le temps qu’il faut pour que les gens puissent rentrer chez eux et que l’électricité fonctionne à nouveau (volet social). Nous nous sommes également concentrés sur l’aspect qualitatif de la reprise : y a-t-il eu une amélioration de l’état d’un pays après une catastrophe naturelle, en termes économique mais aussi du point de vue de la résilience de la population et des infrastructures en cas de nouveau sinistre ? »

« Ce rapport démontre que le financement anticipé (notamment la (ré)assurance) des catastrophes naturelles, en permettant de mobiliser des fonds importants de façon ferme et instantanée, est de loin la meilleure réponse que l’on puisse apporter en cas de cataclysme. »

Selon Daniel Ralph, professeur de Recherche opérationnelle à Cambridge et directeur du CER : « Ce projet répond à la nécessité vitale de quantifier la résilience et la capacité de rebond après une catastrophe naturelle, le volume de “preuves” dont nous disposions jusqu’ici étant plutôt anecdotique. Avec la multiplication des événements liés au changement climatique, notamment les tempêtes et les inondations, il est plus important que jamais de bien comprendre quels sont les leviers de la relance, pour les populations comme pour les entreprises. »

« Ce rapport s’intéresse surtout aux populations les plus vulnérables, mais il s’adresse également aux entreprises en termes de préparation aux catastrophes naturelles, d’investissements visant à accélérer la reprise, ainsi que de prise de décision et de mise en œuvre plus efficaces en cas de sinistre. Évaluer l’impact d’un événement imprévisible nécessite en premier lieu de tenter de définir cet événement imprévisible, puis de mettre à l’épreuve nos capacités d’organisation face à tous les scénarios possibles : ce “test de résistance” est fondamental pour affronter l’effet de surprise. »

AXA XL – Réassurance a organisé hier un point-presse virtuel, au cours duquel le responsable scientifique du CER Andrew Coburn et le responsable du Risque climatique et environnemental Oliver Carpenter ont rejoint Andrew MacFarlane, qui dirige le Groupe de travail sur le Partenariat avec le secteur public chez AXA XL, autour des questions soulevées par ce rapport. Un rapport qui constitue l’aboutissement de plusieurs années d’étude des phénomènes de reprise après des catastrophes naturelles, dans le but de mieux comprendre les défauts d’assurance, projet mené tout au long de la dernière décennie par le CER en collaboration avec AXA XL – Réassurance.

La prochaine étape de ce travail collectif entrepris par AXA et le CER va consister à développer une banque de données en ligne accessible partout dans le monde, contenant les résultats de ces recherches constamment mis à jour et qui s’enrichira au fil du temps grâce aux nouvelles études de cas.  

À PROPOS D’AXA XL
AXA XL correspond à la division grands risques d’AXA, connue pour trouver des solutions aux risques les plus complexes. Des entreprises de moyenne taille aux plus grandes multinationales du monde, nous proposons des solutions et services d’assurance innovants dans plus de 200 pays et territoires.

À PROPOS D’AXA XL – RÉASSURANCE
Nous allions souscription de qualité, excellence analytique et relations privilégiées avec nos clients sur une vaste gamme de produits. Notre équipe de managers et souscripteurs expérimentés ont une approche flexible et créative de la souscription de risques complexes tout en restant prudents dans la prise de décision. En tant que réassureur global de premier plan, nous cherchons en permanence des réponses innovantes aux problèmes du secteur. Nous nous efforçons de proposer de nouvelles solutions plutôt qu’une offre de souscription standardisée. Nous sommes enfin convaincus que la réassurance est une relation plutôt qu’un produit ou une transaction ; nous avons baptisé cette stratégie « Payer to Partner ». Notre position de réassureur leader dans le monde nous donne la capacité et le devoir d’innover et de partager nos réflexions.

À PROPOS DU CENTRE D’ÉTUDE DES RISQUES DE CAMBRIDGE
Le Centre d’étude des risques de Cambridge fait partie de la Cambridge Judge Business School. Il travaille en étroite collaboration avec des partenaires commerciaux pour étudier les questions complexes de la gestion du risque.

La version française est une traduction de l’article original en anglais, à des fins informatives exclusivement. En cas de divergences, l’article original en anglais prévaudra.

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