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22 septembre 2020

Les véhicules électriques peuvent-ils contribuer à une reprise verte?

AXA IM & Bloomberg Media.

Contenu Original : AXA IM

Les conséquences de la Covid-19 sur la pollution de l’air

Notre monde s’urbanise à toute vitesse. Selon les chiffres des Nations unies, plus d’un quart de la population mondiale vit dans des villes de plus d’un million d’habitants. Alors que la population urbaine s’accroît rapidement, les réseaux de transport ne peuvent plus suivre le rythme. Selon McKinsey [1], la vitesse moyenne des véhicules dans le centre-ville des grandes cités est inférieure à 15 km/h.

Combinée à l’augmentation de la densité de population, cette circulation ralentie des véhicules crée un environnement insalubre pour les habitants des villes. La diminution spectaculaire de la pollution atmosphérique pendant le confinement nous a brutalement rappelé l’impact du trafic routier sur la qualité de l’air. Alors qu’environ un tiers de la population mondiale était confiné [2], le niveau de la pollution atmosphérique a chuté, tout comme les émissions de CO2, qui n’ont jamais été au plus bas.

Dr Simon Evans

Rédacteur en chef-adjoint du site Carbon Brief

Le coronavirus devrait provoquer la plus forte baisse jamais enregistrée des émissions annuelles de CO2.

Après l’industrie, les transports sont la deuxième cause de pollution atmosphérique : BloombergNEF (BNEF) estime qu’ils sont à l’origine d’un quart des émissions mondiales de CO2. Une fois ce chiffre ventilé, les véhicules routiers (voitures, camions, bus, deux-roues, trois-roues) en représentent presque les trois quarts [3].

Avec environ 64 millions de voitures particulières [4] vendues en 2020 et une industrie automobile mondiale estimée à 8 900 milliards de dollars d’ici à 2030 [5], il devient de plus en plus intéressant d’investir non seulement dans le marché des véhicules « propres » (qui améliorent considérablement la qualité de l’air), mais aussi dans les infrastructures et les chaînes d’approvisionnement qui dépendent de ce marché.

Des villes qui modifient leurs réseaux de transport

À mesure que les grandes villes se déconfinent, les déplacements reprennent, et les chiffres du trafic routier repartent à la hausse. Toutefois, de nombreuses agglomérations tiennent à emprunter la « voie verte » pour sortir du confinement. Les municipalités de 40 grandes villes à travers le monde ont déjà averti que la fin de la pandémie « ne serait pas un retour au business as usuel, car ce serait l’assurance de remettre la planète sur les rails d’un réchauffement climatique d’au moins 3°C ».

Nombreux sont ceux qui, surtout lorsqu’ils habitent en périphérie des grandes villes européennes [8] ou américaines [9], sont à la recherche de nouveaux modes de transport, moins polluants et respectueux des règles de distanciation sociale ; un phénomène qui incite les décideurs politiques à essayer de rattraper leur retard en la matière.

À Londres, par exemple, l’une des villes les plus embouteillées d’Europe, la nécessité de faire revenir les employés au bureau a entraîné la levée de l’interdiction des scooters électriques de location sur la voie publique [10]. Cette décision, qui relève d’un plan d’investissement de 2,5 milliards de dollars [11] en vue de créer un réseau de transports plus écologique, a été prise par le gouvernement britannique, pour qui « les transports sont un élément essentiel de la relance ». [12]

Anne Hidalgo, la maire de Paris, a proposé de son côté de réserver une des voies du boulevard Périphérique aux transports en commun, aux véhicules zéro émission et au covoiturage. Les voitures diesel y seront d’ailleurs interdites d’ici 2024, et seuls les véhicules zéro émission pourront emprunter le Périphérique d’ici 2030.

Yo Takatsuki

Responsable de la Recherche ESG et de l’Actionnariat actif, AXA IM

À l’échelle mondiale, la pression est énorme pour mettre en application l’Accord de Paris. Finalement, l’objectif à long terme est de lutter contre le changement climatique et d’accroître au maximum l’investissement responsable.

Anne Hidalgo

Maire de Paris

La Covid-19 est bien sûr une effroyable crise sanitaire, mais la mise en place et la sortie du confinement ne doivent surtout pas se faire aux dépens de la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution urbaine.

Organisation mondiale de la santé

La pollution atmosphérique est le quatrième plus grand facteur de risque pour la santé humaine dans le monde.

Véhicules électriques : des perspectives pour un changement de conduite

Pour les Nations unies, 2020 doit marquer le début d’une « Décennie d’action » [13] qui encourage tous les pays du monde à atteindre 17 objectifs de développement durable en vue de créer un monde plus propre et plus équitable. La décarbonisation du secteur des transports semble un bon point de départ. 

Ces dernières années, l’industrie des véhicules électriques (VE) a mis les bouchées doubles pour relever les défis de la compétitivité des coûts, de l’autonomie de batterie et de la mise en place d’un réseau adéquat de recharge électrique, pour créer une alternative viable aux véhicules à moteur à combustion.

Mais il reste du chemin à parcourir… En septembre 2019, le prix moyen d’une voiture essence ou diesel était de 35 970$, alors que son équivalent électrique était vendu 51 691$, selon JATO Dynamics, fournisseur spécialisé en veille économique dans le secteur automobile.

Amanda O’Toole

Gérante du Fonds Clean Economy, AXA IM

Les constructeurs automobiles reconnaissent de plus en plus la nécessité d’investir dans des produits viables dans le futur. De toute évidence, donc, dans l’électrique.

Jusqu’ici, le principal argument de vente en faveur des VE était leur faible coût de fonctionnement, mais plusieurs constructeurs automobiles tentent aujourd’hui de réduire l’écart en abaissant le prix de vente [14]et en proposant des modèles plus compacts et plus abordables[15]. Selon les prévisions de BloombergNEF, d’ici 2024 certains VE ne coûteront pas plus cher qu’une voiture à moteur à combustion, voire moins cher l’année suivante.

Les réseaux de recharge électrique, outre leur intérêt économique, vont aussi avoir besoin d’attirer des investissements importants. BNEF estime qu’en Europe, le besoin croissant d’infrastructures destinées aux VE va créer une opportunité d’investissement à hauteur de 750 millions de dollars chaque année jusqu’en 2025, et de plus de 1 milliard de dollars par an pendant la décennie suivante, ce qui pourrait ouvrir une myriade de possibilités d’investissement dans ce secteur.

Une seule batterie pour 1,5 million de kilomètres

En juin 2020, le fabricant chinois de batteries Contemporary Amperex Technology a passé un cap majeur en concevant une batterie destinée aux VE et pouvant couvrir jusqu’à plus de 1,5 million de kilomètres. L’entreprise, qui équipe les moteurs électriques de Tesla et Volkswagen, a annoncé qu’elle était désormais en mesure de produire des batteries d’une durée de vie de 16 ans pour près de 2 millions de kilomètres. Une performance industrielle qui pourrait bien convaincre les automobilistes encore sceptiques de passer à l’électrique*…
*Ces informations sont données à titre indicatif et ne sauraient en aucun cas être considérées comme une incitation à l’investissement.

Passer à l’électrique : suivre la tendance pour être « branché » ?

Proportionnellement, le nombre des VE reste relativement peu élevé au sein du parc automobile mondial, malgré une croissance rapide. Selon les résultats de l’étude publiée par BNEF [17], 1,4 milliard de voitures de tourisme seront en circulation en 2030, dont seulement 8 % de VE. Mais avec le déclin de l’industrie pétrolière, une pression environnementale de plus en plus forte et une compétitivité accrue en termes d’équipements et de coût, ce chiffre pourrait bien atteindre 31 % d’ici 2040.

Malgré les avancées technologiques, les VE restent tributaires d’une volonté réelle de réduire la suprématie du moteur à combustion dans le marché automobile.

Amanda O’Toole

Gérante du Fonds Clean Economy, AXA IM

Si les initiatives comme le plan de relance verte mis en place par l’UE soutiennent ce marché et ont des effets clairement positifs, il reste encore beaucoup à faire.

Un certain nombre de gouvernements ont choisi de soutenir la transition vers la voiture électrique par le biais de subventions et d’avantages fiscaux. En 2020, les aides directes apportées par l’État pour l’achat d’un VE allaient de 2 100$ en Inde jusqu’à 14 700$ à Singapour, tandis que dans certains pays, un véhicule électrique ne coûte parfois pas plus cher qu’un contrat de téléphonie mobile [18].

Soucieuse d’assurer un avenir plus vert à l’Europe, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyden a comparé ce plan visant à faire de l’UE le premier continent « climatiquement neutre » d’ici 2050 au « premier homme sur la Lune » [19]. Dans le cadre du Pacte vert européen, plan de relance économique de 1 000 milliards d’euros, 75 milliards seront consacrés à augmenter les ventes de VE. Ce plan prévoit également de doubler les investissements dans les réseaux de recharge électrique et d’instaurer l’exonération de TVA pour les VE.

« Les [jeunes] générations ont incité les gouvernements à mettre en place un plan de relance qui corresponde à leurs attentes », analyse Amanda O’Toole. « Ils ne pardonneraient pas à leurs dirigeants de soutenir certaines industries qui appartiennent désormais au passé et ne leur semblent pas adaptées au futur. »

BNEF prévoit pour 2020 une baisse de 23 % des ventes de véhicules à moteur à combustion interne (MCI) par rapport à l’année précédente. Les VE ne sont pourtant pas non plus à l’abri du ralentissement économique mondial provoqué par la pandémie. Les études menées par BNEF montrent que les ventes de VE vont elles aussi chuter de 18 % cette année, avec 1,7 million de véhicules vendus, avant un probable retour à la hausse ces quatre prochaines années, atteignant 6,9 millions en 2024.

« Il semble qu’à court terme, on constate une baisse cyclique de la demande dans le secteur automobile », déclare Amanda O’Toole. « Certaines personnes renoncent à acheter une voiture en raison des perspectives économiques trop incertaines. Mais je suis plus confiante sur le moyen terme, et franchement optimiste sur le long terme. »

Asie : des VE pour rendre l’air plus pur

Soutenir l’industrie des VE est devenu une priorité officielle en Chine. Outre un plan de 30 milliards de dollars destiné à équiper 30 villes en VE exclusivement [20], le gouvernement a récemment annoncé [21] qu’il étendait l’exonération fiscale à tous les VE neufs achetés d’ici la fin de l’année 2022 (paradoxalement, les subventions allouées aux véhicules électriques neufs vont tout de même baisser de 10 % cette année). Pour conserver sa position de leader sur le marché des VE, la Chine a pour but de faire passer de 5 % actuellement à 25 % la proportion des VE dans les ventes de véhicules neufs en seulement cinq ans. Un objectif ambitieux, qui répond en partie aux dommages économiques provoqués par la pandémie, mais aussi à un besoin urgent de rendre l’air des villes chinoises plus respirable.

La pollution atmosphérique constitue un problème grave en Asie. Ce continent compte de nombreuses villes parmi les plus polluées du monde [22], conséquence de la volonté de croissance rapide des économies chinoise et indienne en particulier. Le progrès, dans ces régions, a un coût astronomique en termes de pollution de l’air, dont les effets sont désastreux sur la santé des habitants.

En Chine, la pollution atmosphérique a atteint un niveau si élevé qu’en 2015, le groupe de recherche indépendant Berkeley Earth a estimé qu’elle serait à l’origine de 1,6 million de décès chaque année à travers le pays. En Inde, un rapport sur les effets du « Janata curfew » [23] (confinement national des 22 et 23 mars 2020) sur la qualité de l’air a démontré que la diminution du trafic routier avait réduit de 51 % le niveau d’oxyde d’azote et de 32 % celui de CO2 par rapport au 21 mars.

Avec une population urbaine de plus en plus nombreuse et aisée, l’Inde tourne elle aussi ses regards vers les VE en tant que solution crédible au problème de la pollution engendrée par les moyens de transport. L’an dernier, des investisseurs corporatifs et privés ont injecté 397 millions de dollars dans des start-ups liées aux véhicules électriques [24], contre 150 millions de dollars en 2018.

Ailleurs en Asie, Singapour [25], le Japon, la Corée du Sud [26] et Taiwan [27] se sont eux aussi engagés à éliminer progressivement les véhicules utilisant le pétrole, tout en investissant dans les VE et en incitant à la transition vers l’électrique. Une opportunité d’investissement à long terme potentiellement très solide.

Le marché de la micromobilité

En 2020, les plus petits VE à deux ou trois roues ont ouvert la voie à la micromobilité. Presque 250 millions de ces véhicules circulent aujourd'hui dans le monde. En Chine, on prévoit que 18,2 millions de deux-roues électriques seront vendus cette année et, selon BNEF, les ventes mondiales s'élèveront à 70 millions d'exemplaires chaque année. Ce n'est pourtant pas la première fois que la perspective d'une révolution de la micromobilité est évoquée. En 2018, le succès écrasant de la location et du partage de vélos a provoqué une offre excédentaire sur le marché, créant ainsi de véritables « cimetières à vélos » lorsque la tendance du deux-roues a commencé à décliner. Il est probable que, dans ce secteur, la nouvelle génération d'entrepreneurs devra être capable d'adopter une approche plus mesurée. En Chine, par exemple, les vélos partagés seront bientôt connectés au système national de navigation BeiDou [28], afin d'offrir un fonctionnement plus performant et des données de géolocalisation plus précises pour une meilleure gestion logistique.

Impact environnemental des VE : un ciel sans nuages

Dans un monde qui s'affranchit progressivement du moteur à combustion interne, la demande en essence sera bientôt dépassée par une demande croissante d'énergies renouvelables. D'ici 2040, 9 % de la production mondiale d'électricité sera consacré à l'alimentation des VE. Pour améliorer la qualité de l'air (sans avoir recours à un confinement mondial drastique), cette énergie se doit elle aussi d'être propre.

Yo Taktsuki (AXA IM) relève qu'en Australie, « les réseaux de transports publics fonctionnent grâce à l'électricité produite par les centrales au charbon. Il faut prendre conscience qu'en fin de compte, la question de la provenance de l'énergie doit être remise en cause en premier lieu, avant même la question de son utilisation. »

Grâce à des initiatives telles que le Pacte vert européen et parallèlement aux progrès technologiques et à l'augmentation des investissements [29], le secteur des énergies renouvelables va remplacer l'électricité issue des combustibles fossiles par des énergies propres pour alimenter l'économie mondiale. Selon les calculs de BNEF [30], le prix par MWh de la production d'électricité issue du solaire et de l'éolien a baissé de 85 % et de 49 % respectivement depuis 2010, rendant ces énergies moins chères que celle issue des nouvelles centrales à charbon et à gaz sur les deux tiers de la planète. La production mondiale d’électricité, provenant aujourd'hui à 57 % de combustibles fossiles, devrait être générée pour ses deux tiers par des sources renouvelables d'ici 2050.

« Concernant la production d'énergie, certains pays envisagent déjà clairement de tourner le dos à ses formes les plus polluantes, en premier lieu le charbon suivi des autres combustibles fossiles », observe Takatsuki. « Le Royaume-Uni fait de plus en plus confiance aux énergies renouvelables en tant que principale source d'énergie. C'est une sorte de miracle qui s'est produit là-bas, et qui pourrait avoir des répliques ailleurs dans le monde. »

Perspectives d'investissement dans les VE

Grâce aux subventions, aux incitations et à la législation, les gouvernements sont bien résolus à mettre fin à la suprématie des véhicules à moteurs à combustion. Les constructeurs automobiles répondent présent, en mettant au point d'ambitieux programmes de transition vers les VE [31]. L'amélioration des performances des batteries, tout comme celle des infrastructures de recharge [33], vont attirer des investissements à grande échelle [32]. L'ampleur de la transition vers les VE exigera l'implication d'une grande variété d'industries, bien au-delà des seuls constructeurs automobiles, les secteurs de la technologie [34] et de l'énergie [35], tout comme les services publics [36], faisant partie d'une grande opportunité d'investissement dans le domaine des VE.

Alors qu'il reste dix ans pour remplir les objectifs de l'Accord de Paris, qui vise à limiter la hausse de la température de la Terre à moins de 2°C, les investisseurs se tournent de plus en plus vers des industries capables d'obtenir des rendements durables [37]. Selon Bloomberg, la valeur totale des investissements durables à l'échelle du monde avoisinait 30 700 milliards de dollars [38] en 2018, soit une hausse de 34 % en deux ans.

Nous ne sommes encore qu'au tout début de l'ère de la VE. Mais si le XXe siècle était le siècle du moteur à combustion, le XXIe sera alimenté par les batteries. Alors que le monde recherche des solutions durables pour faire face aux conséquences dramatiques de la pandémie et au défi urgent du changement climatique, les VE représentent une opportunité unique d'investir dans tous ces domaines.

Ce contenu a été créé par Bloomberg Media en partenariat avec AXA ​​IM. La page originale en anglais peut être consultée ici.

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FOOTNOTES

  1. https://www.mckinsey.com/industries/automotive-and-assembly/our-insights/micromobilitys-15000-mile-checkup
  2. https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2020-03-25/coronavirus-how-to-make-locking-down-2-6-billion-people-work?sref=mxFiG2OM 
  3. https://www.iea.org/topics/transport
  4. https://www.bnef.com/flagships/ev-outlook
  5. https://www.statista.com/statistics/574151/global-automotive-industry-revenue/
  6. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-05-10/the-car-is-staging-a-comeback-spurring-oil-s-recovery
  7. https://www.c40.org/press_releases/taskforce-principles
  8. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-07-04/bicycles-are-pushing-aside-cars-on-europe-s-city-streets
  9. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-05-18/coronavirus-bicycle-sales-surge-in-america
  10. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-07-01/rental-e-scooters-will-be-legal-on-u-k-roads-from-this-weekend
  11. https://www.gov.uk/government/news/2-billion-package-to-create-new-era-for-cycling-and-walking
  12. https://www.gov.uk/government/speeches/transport-secretarys-statement-on-coronavirus-covid-19-12-june-2020 
  13. https://www.un.org/sustainabledevelopment/decade-of-action/
  14. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-07-12/tesla-shaves-3-000-off-model-y-price-months-after-sales-start
  15. https://www.autocar.co.uk/car-news/best-cars/top-10-best-electric-cars
  16. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-06-07/a-million-mile-battery-from-china-could-power-your-electric-car
  17. https://about.bnef.com/electric-vehicle-outlook
  18. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-07-15/electric-car-subsidies-have-rendered-renaults-free-in-germany
  19. https://twitter.com/QuickTake/status/1204805771420164096
  20. https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-06-02/china-s-spending-30-billion-to-assemble-its-electric-detroits
  21. https://www.china-briefing.com/news/china-electric-vehicles-hybrid-vehicles-industry-incentives-extended-investment-new-infrastructure/
  22. https://www.bloomberg.com/graphics/climate-change-data-green/air-quality.html
  23. https://cpcb.nic.in/air/NCR/jantacurfew.pdf
  24. https://www.business-standard.com/article/companies/corporate-pe-investments-in-ev-start-ups-grow-170-in-2019-to-397-mn-119120301052_1.html
  25. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-02-18/after-dismissing-musk-s-jibes-singapore-is-welcoming-evs
  26. https://theclimatecenter.org/wp-content/uploads/2020/03/Survey-on-Global-Activities-to-Phase-Out-ICE-Vehicles-update-3.18.20-1.pdf
  27. https://www.intechopen.com/books/energy-management-for-sustainable-development/electric-vehicle-promotion-policy-in-taiwan
  28. https://www.scmp.com/tech/apps-social/article/3091368/chinas-bike-sharing-platforms-connect-beidou-satellite-navigation
  29. https://www.bloomberg.com/graphics/climate-change-data-green/investment.html
  30. https://bnef.turtl.co/story/neo2019/
  31. https://cleantechnica.com/2018/10/29/worlds-10-biggest-automakers-their-ev-plans/
  32. https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-11-06/the-battery-boom-will-draw-1-2-trillion-in-investment-by-2040
  33. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-06-23/electric-car-charging-stations-are-finally-about-to-take-off
  34. https://citywire.co.uk/wealth-manager/news/axa-ims-five-stocks-to-play-the-auto-tech-revolution/a1130077#i=4
  35. https://group.vattenfall.com/press-and-media/news--press-releases/pressreleases/2018/vattenfall-aims-for-leadership-in-ev-charging-infrastructure
  36. https://www.woodmac.com/press-releases/strategic-vendors-and-european-utilities-dominate-ev-charging-ma-activity
  37. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-07-06/global-pension-giants-start-green-investing-tool-to-rank-firms
  38. https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-04-01/global-sustainable-investments-rise-34-percent-to-30-7-trillion
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