Développement Durable

Gestion de l'empreinte environnementale

Découvrez comment AXA travaille activement à réduire son empreinte environnementale liée à ses opérations propres grâce à une gestion dédiée et des actions concrètes.

AXA, en tant qu'entreprise responsable, s'engage à lutter contre le changement climatique à travers ses activités opérationnelles. Un système de management environnemental est en place depuis 2012. Il inclut le reporting annuel des émissions de CO2 du Groupe liées à la consommation d'énergie, à la flotte automobile et aux déplacements professionnels. La consommation d'eau, la consommation de papier, la production de déchets et le recyclage sont d'autres dimensions suivies dans le reporting.  

L'empreinte environnementale d'AXA est publiée dans le Document d'Enregistrement Universel d'AXA au sein du Chapitre 4 : Développement Durable. 

L'ambition de décarbonation des propres opérations d'AXA

Dans le cadre de son Indice AXA pour le Progrès 2024-2026, le Groupe AXA s'est engagé à réduire de 50 % ses émissions de GES liées à l’énergie (scopes 1 et 2), à la flotte automobile et aux déplacements professionnels par rapport à 2019, tout en finançant des crédits carbone à hauteur des émissions résiduelles*.

2019 a été choisie comme année de référence pour cet objectif afin d'éliminer l'effet COVID‑19 et d'assurer un périmètre géographique cohérent suite à l'intégration d'AXA XL. Cet objectif est fondé sur des données scientifiques et a été défini sur la base des recommandations du SBTi**. Il vise à garantir une compatibilité avec une trajectoire de réchauffement de 1,5°C pour les Scopes 1 et 2, tout en respectant une trajectoire nettement inférieure à 2°C pour le Scope 3.6.

L’objectif de réduction de 50 % est réparti comme suit :

  • D’ici fin 2030, AXA vise à réduire ses émissions des GES des Scopes 1 et 2 (énergie et flotte automobile) de 60 % par rapport à 2019.
  • D’ici fin 2030, AXA vise à réduire ses émissions de GES du Scope 3.6 (déplacements professionnels) de 40 % par rapport à 2019.

Plusieurs mesures ont été mises en œuvre pour atteindre ces objectifs :

Pour réduire les émissions de GES liées à l’énergie des scopes 1 et 2, AXA a pour objectif de s’approvisionner à 100 % en électricité renouvelable pour ses activités d'ici la fin de l'année 2025. Conformément à cet objectif, AXA a signé en 2023 un accord d'achat d'électricité virtuelle ( VPPA ) qui devrait couvrir la consommation d'électricité de tous les bâtiments et centres de données en Europe à partir de 2025, en plus d'alimenter le réseau avec de l'électricité renouvelable.

Pour réduire les émissions de la flotte automobile, l'équipe Achats du Groupe AXA a piloté un appel d'offres pour les flottes automobiles de toutes les entités en Europe. Le RFP a pris en considération les réglementations européennes sur les émissions de CO₂ ainsi que les évolutions législatives relatives aux malus écologiques. La sélection des fournisseurs a été réalisée en tenant compte de critères de durabilité, notamment les émissions des véhicules et les pays de fabrication, assurant ainsi un alignement avec les objectifs de décarbonation du Groupe.

Pour atteindre son objectif de décarbonation des déplacements professionnels, AXA a révisé, en 2024, sa politique voyages au niveau mondial. Cette politique intègre des directives en matière de durabilité qui sont applicables à toutes les entités d’AXA, tout en permettant aux politiques locales d'être plus strictes, tant qu'elles respectent les normes établies. Les directives incluent l'utilisation du train pour les trajets de moins de 3 heures, le recours aux transports publics plutôt qu'aux taxis (sauf dans les pays à haut risque), la sélection de taxis verts (véhicules hybrides ou électriques), ainsi que la location de voitures à faibles émissions de GES.

Entre 2019 et 2024, les émissions de GES liées à l'énergie (Scopes 1 et 2), au parc automobile et aux déplacements professionnels ont diminué de 38 %.

Important : AXA a appliqué les ESRS pour la première fois en 2024 et a donc ajusté l’année de référence 2019 ainsi que la période comparative de 2023.

  1. Les données pour 2021 et 2022 proviennent des rapports annuels publiés antérieurement.
  2. Les investissements (Scope 3.15) sont exclus.
  3. Pour les années 2024, 2023 et l'année de référence 2019, des catégories supplémentaires d'émissions indirectes de gaz à effet de serre (GES) ont été ajoutées. Celles-ci comprennent les émissions générées par l'approvisionnement en biens et services au-delà des équipements et services informatiques (Scope 3.1) et les émissions de distribution liées à la consommation d'énergie des agences d'AXA (Scope 3.9).

AXA met également en œuvre des mesures pour décarboner ses émissions des Scopes 3.1, 3.2 et 3.3 :

En 2020, le Groupe AXA a lancé le programme Digital Sustainability , visant à mesurer l'empreinte carbone des activités numériques d'AXA. Ce programme couvre les émissions des centres de données, des équipements de bureau et des achats de services numériques, y compris le cloud computing et les services de réseau auprès des principaux fournisseurs d'AXA. Il prend en compte à la fois l'impact de la phase de fabrication du matériel et la consommation d'énergie liée à son utilisation. A travers cette initiative, AXA vise à identifier des stratégies efficaces pour réduire l'impact environnemental de ses activités numériques et améliorer ses pratiques de gestion des émissions.

Par ailleurs, AXA a lancé un programme interne de décarbonation de la chaîne d'approvisionnement pour réduire les émissions associées à l'approvisionnement en biens et services. Ce programme se concentre spécifiquement sur les catégories des frais généraux (General Expenses ou GenEx ) et des achats informatiques, à l'exclusion des achats assurantiels (Scope 3, catégorie 1). Avec cette initiative, AXA vise à ce que 66 % de ses fournisseurs de GenEx et IT (en termes de dépenses) soient engagés à établir un Plan de Transition Crédible d'ici 2030.

Contribuer au net zéro

Parallèlement à son engagement à réduire l'empreinte carbone de ses opérations propres, AXA finance des crédits carbone correspondant au volume de ses émissions résiduelles depuis 2020. Le processus de sélection des projets d'AXA est basé sur des critères spécifiques, tels que : (i) les projets doivent avoir un impact positif significatif sur l'environnement ; (ii) ils doivent être situés dans des pays où AXA exerce ses activités ; et (iii) ils doivent répondre à des normes de qualité élevée démontrées par une certification (notamment Gold Standard for the Global Goals, Verified Carbon Standard - Verra, Climate Action Reserve Standard, ISO 14064‑2 standard et CERCARBONO Certified Carbon Standard).

Pour l'exercice 2024, les émissions de GES considérées correspondent au périmètre couvert par les objectifs 2025***. AXA a ainsi financé l'équivalent de 154 461 t. eq. CO2 de crédits carbone générés par les projets suivants :

  • Agroforesterie au Pendjab : Ce projet, situé en Inde, encourage les pratiques agroforestières durables pour répondre à la demande croissante de bois et de produits dérivés des arbres. Il vise à fournir ces matériaux tout en conservant et en réhabilitant des écosystèmes entiers. Au cours des 40 années de l'initiative, l'objectif est de capturer plus de 1,8 million t. eq. CO2. (Verified Carbon Standard - Verra).
  • Développement du biogaz dans le Sichuan : Ce projet, situé en Chine, contribue à éviter les émissions de carbone et vise à aider les ménages ruraux à faibles revenus du Sichuan à se doter de digesteurs de biogaz avancés et de fourneaux au biogaz sans fumée. Après être passée au biogaz, chaque famille de petits exploitants agricoles participante économise environ 2 t. eq. CO2 d'émissions de méthane et de dioxyde de carbone chaque année. Ce projet concerne près de 400 000 ménages ruraux et permet d'éviter environ 800 000 t. eq. CO2 par an. (Gold Standard for the Global Goals).
  • Blue Carbon Tortuga Beach : Le projet Blue Carbon Tortuga Beach est situé dans l'État de Campeche, au Mexique. Le projet permet de protéger et de conserver environ 995 hectares de mangrove. En vendant des crédits carbone, le projet vise à conserver et à restaurer la forêt de mangroves grâce à des activités telles que le reboisement, la protection et la surveillance contre l'abattage illégal, l'assainissement de la forêt, la lutte contre les parasites, la conservation des sols et l'éducation à l'environnement (Climate Action Reserve).
  • Amélioration de la gestion forestière à Durango : Ce projet, situé au Mexique, est une initiative de capture du carbone forestier visant à atténuer le changement climatique grâce à des pratiques de gestion forestière améliorées. S'étendant sur 8 918 hectares, il comprend plusieurs initiatives clées, notamment l'éclaircissement, l'abattage sélectif, le reboisement et la conservation des sols et de l'eau. Ces activités sont conçues pour améliorer l'élimination du carbone tout en promouvant l'utilisation durable des terres (Climate Action Reserve Standard).
  • REDD+ Colombie : Ce projet est une initiative de conservation des forêts dans la région amazonienne de la Colombie, visant à protéger 130 777 hectares de la menace d'une déforestation non planifiée. Il protège environ 60 000 hectares de forêts menacées dans le corridor biologique méso‑américain. Le projet a permis d'éviter 5,3 millions de t. eq. CO2 (CERCARBONO Certified Carbon Standard).
  • Restauration de la jungle maya de Calakmul à Conhu'as : Ce projet, situé au Mexique, se concentre sur la restauration et la protection de 47 400 hectares de forêt tropicale dans une communauté rurale. Il vise à préserver la biodiversité locale et à renforcer la résistance au changement climatique et aux perturbations naturelles, tout en luttant contre les incendies et l'exploitation forestière illégale. (Climate Action Reserve).
  • San José del Rincón : Ce projet, situé dans la réserve de biosphère du papillon monarque dans l'État du Mexique, vise à améliorer la gestion des forêts et à promouvoir le reboisement, la restauration des zones dégradées, la protection contre les incendies ainsi que le suivi du projet. Grâce à l'amélioration de la gestion forestière, au reboisement, à la protection et à la conservation de 4 839 hectares de forêt, ce projet contribue à capturer environ 24 101 t. eq. CO2 par an (Climate Action Reserve Standard).
  • Soil Capital Projet d'atténuation du changement climatique pour les cultures arables en France, en Belgique et au Royaume‑Uni : Ce projet, qui génère à la fois des crédits carbone d'élimination (environ 80 %) et d'évitement (environ 20 %), vise à accompagner les agriculteurs dans la transition d'un million d'hectares vers une agriculture plus rentable et régénératrice d'ici à 2025. Chaque année, on estime qu'environ 150 000 t. eq. CO2 sont capturées/évitées. (norme ISO 14064-2). 
  • Projet d'énergie solaire à Ouarzazate : Ce projet, situé à 200 km au sud-est de Marrakech, fait partie du plus grand projet d'énergie solaire concentrée au monde. Il devrait fournir une moyenne annuelle de 698 MWh d'électricité propre au réseau électrique marocain, améliorant ainsi l'approvisionnement énergétique national. En fournissant de l'énergie propre, le projet réduit la quantité d'électricité qui aurait autrement été produite par des centrales à combustible fossile. Il contribue à la réduction d'environ 400 000 t. eq. CO2 par an (Verified Carbon Standard - Verra).

Le prix moyen de ces projets est fixé à 22 € par tonne de CO2 appliqué à l'ensemble du Groupe, basé sur un portefeuille de projets de crédits carbone avec des prix unitaires variant de 7 € à 78 € par tonne de CO2. Cette fourchette reflète la diversité des types de projets (élimination vs évitement) et des zones géographiques.

Le financement des crédits carbone permet à AXA de répondre aux attentes des parties prenantes internes et externes. Associée à la réduction des émissions, cette démarche permet d’engager l’entreprise dans des initiatives d’efficacité énergétique et de faire évoluer la gestion des installations, du parc automobile, des déplacements professionnels et des équipements et services informatiques. Pour ce faire, AXA engage ses employés mais aussi ses fournisseurs à trouver des solutions moins gourmandes en carbone. Enfin, le financement des crédits carbone permet de se préparer à d’éventuelles réglementations sur les GES ou à une augmentation des taxes ou du prix de l’énergie.

(a) Location-based : Cette méthode reflète l’intensité moyenne des émissions des réseaux sur lesquels la consommation d’énergie a lieu (en utilisant principalement des données sur les facteurs d’émission moyens des réseaux).

(b) Market-based : Cette méthode reflète les émissions provenant de l’électricité que les entreprises ont délibérément choisie et pour laquelle une certification d’origine peut être utilisée. Cette méthode est celle utilisée dans la cible de décarbonation.

Consommation d'énergie, d'eau et de déchets

En 2024, la consommation totale d'énergie d'AXA s'élevait à 210 500 MWh, ce qui représente une réduction de 3 % par rapport à 2023. Cette diminution est principalement liée aux fermetures de sites, à la rationalisation des infrastructures des centres de données et à la transition vers des services de cloud computing. Par rapport à 2019, cela représente une réduction de 34 %, dépassant ainsi l'objectif de 2025, en grande partie grâce à l'augmentation du travail hybride dans toutes les entités du Groupe avec la mise en place du Smart Working et des plans de sobriété énergétique déployés en Europe.

Parallèlement, la consommation d'énergie non renouvelable a diminué de 60 % par rapport à 2019, dépassant de manière significative l'objectif de réduction de 10 % fixé pour 2025.

AXA suit également les indicateurs de consommation liés au papier consommé dans les activités de bureau, marketing et de distribution, à l’eau et aux déchets non triés. Grâce à une démarche de gestion de la réduction des consommations dans les entités (remplacement du papier par le digital, détection des fuites d’eau ou sensibilisation au recyclage), les objectifs fixés pour 2025 ont déjà été atteints en 2024.

Pour la consommation d'eau, l'objectif de réduction de 10 % a été dépassé avec une réduction de 49 % réalisée en 2024 par rapport à 2019. De même que l'objectif de réduction des déchets de 10 % ayant atteint une réduction de 57 % sur la même période.

 * Les émissions résiduelles utilisées pour déterminer la quantité de crédits carbone achetés correspondent aux émissions non atténuées des périmètres mentionnés ci-dessus, et n'incluent pas les émissions associées aux activités d'investissement ou de souscription.
** Conformément à l'accord de Paris, l'approche appliquée correspond à une réduction en valeur absolue (Absolute Contraction Approach en anglais).
*** C'est-à-dire l'énergie (scopes 1, 2 et 3.3), le parc automobile (scope1), les voyages d'affaires (scope 3.6), la fabrication d'équipements numériques (scope 3.2) et les services cloud et réseau des principaux fournisseurs informatiques, tels que décrits dans la section Technologies numériques . Pour plus de détails, veuillez consulter le tableau Émissions de GES par portée du rapport annuel 2024, page 173.

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