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21 septembre 2016

Back to Work : comment persévérer dans l’innovation, tout en étant préparé à échouer

Pour ce troisième volet de notre série Back to Work consacrée à l’innovation au travail, nous avons rencontré David, d’AXA Royaume-Uni.

Découvrez comment sa participation au programme d’innovation des collaborateurs d’AXA, Start-in, lui a appris la valeur de l’échec et l’importance de la détermination et de la ténacité en matière d’innovation.

Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

J’ai rejoint SunLife le 1er janvier 1999 en tant que stagiaire au sein du département Retraites. C’était à peine quelques mois avant que cette entité ne soit intégrée au Groupe AXA. Ma carrière au sein d’AXA a été très riche : je suis passé des retraites à la gestion du personnel et puis, il y a 10 ans, je me suis consacré aux méthodes et outils Lean et Six Sigma (qui visent à améliorer les processus et performances). Aujourd’hui, je travaille dans l’équipe Architecture d’entreprise Royaume-Uni, où je suis responsable de notre capacité d’excellence opérationnelle.
Pour mes loirs, j’aime monter à cheval avec ma famille, faire du tir à l’arc et, quand j’ai le temps de me poser et de me détendre, je fabrique des vêtements ou des objets, le plus souvent pour ma fille.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au programme Start-in ?

AXA offre toujours de formidables opportunités de participer à des projets intéressants, comme Start-in. J’essaie de m’impliquer autant que possible, mais il faut du temps, des idées et de l’intérêt pour que cela aboutisse. Cette année, tous ces critères étaient réunis pour moi.

Comment avez-vous réussi à concilier vie privée et vie professionnelle lorsque vous travailliez sur votre projet ?

Franchement, cela a été difficile. Je crois que ce qui m’a le plus aidé, c’est d’avoir impliqué mon responsable et ma famille et de savoir précisément ce que j’avais à faire. Ils m’ont tous encouragé et ma fille de 4 ans a fait preuve d’un très bon esprit critique quant à notre présentation vidéo. Pour réussir, il faut être soutenu et avoir mesuré ce l’on est prêt à investir personnellement dans une telle opportunité.

Que pensez-vous de l’innovation en général, et chez AXA en particulier ?

L’innovation n’est pas facile à promouvoir dans une entreprise. Elle peut tout simplement se résumer ainsi : essayer d’être meilleurs demain que nous le sommes aujourd’hui. Pour y parvenir, tout le monde, quel que soit son niveau, doit identifier les problèmes et opportunités et trouver des solutions pour les résoudre ou les exploiter.
Pour intégrer l’innovation à sa culture, il faut trouver le bon équilibre entre collaborateurs, outils et environnement.
Chez AXA, nous sommes sur la bonne voie, mais il faut encore que les messages passent à tous les niveaux de l’entreprise. Il arrive que des collaborateurs aient d’excellentes idées, mais qu’ils n’aient pas l’environnement, les compétences ou le soutien nécessaires pour les concrétiser.
Nous avons encore donc beaucoup de travail à accomplir, et nous ferons certainement des erreurs, mais l’essentiel, c’est de continuer à progresser et apprendre.

Quels enseignements utiles pour le reste de votre carrière tirez-vous de cette expérience ?

Tout d’abord qu’il faut définir clairement ce que l’on est prêt à sacrifier et ce que l’on doit faire au minimum pour tester un produit viable. Et puis, si cela ne fonctionne pas, on peut faire marche arrière, tirer des enseignements et essayer autre chose, plutôt que de s’acharner dans l’espoir que cela finisse par marcher.

Que feriez-vous différemment si vous pouviez recommencer ?

Je pense sincèrement que dans l’équipe, nous avons tous trois donné le meilleur de nous-mêmes. Nous avons d’ailleurs été parmi les dix finalistes. Nous continuons à développer notre idée, toujours avec l’objectif que ce nouveau service soit lancé un jour, et suscitons de plus en plus d’intérêt, donc je ne changerais rien à ce que nous avons accompli cette année.
En revanche, si je devais recommencer, je veillerais à impliquer davantage de personnes dès les premières phases du projet, pour nous aider et soutenir notre idée et son développement. J’ai été agréablement surpris de voir à quel point les gens étaient prêts à nous aider, et le sont toujours.

Si vous deviez donner un conseil à d’autres innovateurs, quel serait-il ?

Testez votre idée auprès de vos amis et votre famille. Si vous n’arrivez pas à la leur vendre rapidement, vous n’arriverez pas à la vendre à un jury. C’est très facile à faire grâce aux réseaux sociaux et vous verrez qu’il s’agit d’une excellente source d’idées et de pistes auxquelles vous n’aviez pas pensé.

D’après vous, quelles compétences clés faut-il avoir pour innover ?

Je suis convaincu que tout le monde peut avoir des éclairs de génie, mais être innovant ne se limite pas à avoir la tête pleine d’idées, il s’agit aussi d’en tirer partie, que ce soit pour créer un nouveau produit ou tirer les leçons d’une idée qui n’a pas fonctionné.
Je pense qu’entre autres compétences clés, il faut être persévérant mais aussi savoir abandonner. La ténacité est importante, car pour passer d’une idée à un produit minimum viable, il faut se motiver, persévérer et être déterminé. Mais il est tout aussi important de savoir reconnaître quand quelque chose ne va pas fonctionner et être préparé à abandonner après avoir investi du temps et de l’argent. Le moment n’est peut-être pas encore le bon ou vous êtes peut-être le seul client potentiel !

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