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8 octobre 2020

« AXA veut mettre le sujet de la santé mentale en haut de l’agenda des sujets de santé »

AXA publie aujourd’hui un rapport sur la santé mentale en Europe. Cette enquête analyse un risque encore sous-estimé et mal connu. Il montre l’impact de la crise de la Covid-19 sur la santé mentale des européens. Antimo Perretta, Directeur général Europe et membre du Comité de direction d’AXA, nous présente les principaux enseignements du rapport.

Pourquoi AXA s’intéresse-t-il à la santé mentale ?
La santé est un enjeu majeur, notamment avec le vieillissement de la population. C’est aussi un défi pour l’assurance puisque les coûts de santé explosent. Depuis plusieurs années, la santé est une des priorités stratégiques d’AXA. Nous avons un rôle à jouer et une légitimité à agir en tant que groupe international de premier plan sur ce sujet et acteur essentiel du parcours de soins. La santé est aussi au cœur de notre stratégie Payer to Partner qui vise à apporter plus de services à nos clients.

Pour devenir un leader en santé, nous devons considérer le sujet dans sa globalité et analyser toutes ses composantes. La santé mentale est un risque sous-estimé et mal connu. Les symptômes sont moins visibles que dans le cas d’une maladie physique, et c’est un sujet encore tabou dans certains pays. En Europe, près de 50% des dépressions majeures ne sont pas traitées et les troubles mentaux touchent 25% de la population chaque année.

C’est pourquoi nous avons mené en juin dernier cette étude - Mental Health and Wellbeing, en collaboration avec InSites Consulting, auprès de 5 800 personnes en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Grande-Bretagne et en Suisse. Nous voulons mieux comprendre le sujet, alerter sur les risques et contribuer à améliorer la situation.

 

Quels sont les enseignements du rapport ?
Il y a urgence à agir. La crise de la Covid-19 et le confinement ont aggravé la situation en Europe : 63% des répondants ont déclaré avoir constaté une hausse du stress lié au travail, et 32% ont éprouvé des difficultés à maintenir la qualité des interactions avec leurs proches. En conséquence, le taux de personnes qui signale une faible santé mentale est passé de 8% à 23%, la pandémie intensifiant les symptômes existants. Les femmes et les jeunes sont les plus touchés par les problèmes mentaux liés au coronavirus. 42% des femmes interrogées reportent une aggravation de leur état mental contre 33% des hommes, et 28% des 18-24 ans estiment que leur santé mentale s’est dégradée. Il faut agir pour aider les personnes fragilisées et nos systèmes de soins, les désordres mentaux et l’anxiété coûtent 170 milliards d’euros par an en Europe et sont responsables de la moitié des congés maladie à répétition. 30% des sondés admettent aussi ne pas pouvoir payer pour des services de soutien psychologique.

Le rapport montre également que la santé mentale va au-delà du sujet santé. C’est un handicap invisible. Des personnes affectées par un trouble psychologique pourraient rencontrer des difficultés à remplir des formalités administratives simples. Pour nous, en tant qu’assureur, c’est un point important. Cela doit nous amener à réfléchir sur la manière dont nous interagissons avec certains de nos clients et collaborateurs. Il faut remettre de l’humain. Cela montre bien que le modèle AXA, fondé sur un équilibre entre outils digitaux et relations humaines est très pertinent.

 

Quelles sont les prochaines étapes après la publication de ce rapport ?
Premièrement, nous voulons contribuer à mettre le sujet de la santé mentale à l’agenda des grands sujets de santé. La Covid-19 a renforcé les attentes des européens en la matière: 1/3 des sondés déclarent vouloir accorder plus d’importance à leur propre santé mentale à l’avenir. Nous le voyons, le défi est immense mais nécessaire. AXA prendra sa part dans ce chantier.

Deuxièmement, nous allons exploiter les résultats de l’étude. Celle-ci montre à quel point la prévention est essentielle mais encore sous exploitée en matière de santé mentale : alors que 70% des répondants se déclarent ouverts à l’idée d’être aidés par un professionnel, 30% annoncent ne pas en avoir les moyens. Nous intégrons actuellement les informations dans une plateforme santé en ligne pour compléter notre compréhension du sujet et, à terme, offrir plus de services à nos clients. L’idée est d’identifier les signes avant-coureurs d’un stress ou d’une dépression et d’aider nos clients très en amont, s’ils le souhaitent bien sûr, notamment en les mettant en contact avec un médecin. Ce type de services illustre bien notre volonté de devenir un partenaire de nos clients en anticipant les risques grâce à des solutions innovantes.

Publication

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