Retour à l'accueil du site AXA

25 janvier 2022

« La santé mentale est indispensable à une approche holistique de la santé »

AXA publie aujourd’hui la deuxième édition de son étude sur la santé mentale et le bien-être, une analyse approfondie menée à travers l’Europe et l’Asie à l’heure de la Covid-19. Antimo Perretta, Directeur général d’AXA en Europe et en Amérique Latine, et Gordon Watson, Directeur général d’AXA en Asie et en Afrique, partagent les principaux enseignements de cette étude.

La santé mentale est devenue un enjeu stratégique pour AXA ?
Antimo PERRETTA :
Notre première étude a montré que la santé mentale s’était aggravée durant la crise de la Covid-19. Selon l’OCDE, le coût des maladies mentales mal traitées ou non diagnostiquées représentent 4,2% du PIB – 600 milliards d’euros juste dans l’Union Européenne – et 67% des personnes disent ne pas recevoir l'aide nécessaire. On s'attend donc à ce que le sujet prenne de l'importance dans le secteur de la santé. Avec cette étude, nous voulons intégrer la santé mentale à notre réflexion globale sur la santé qui est un axe stratégique pour AXA. Nous voulons aussi que les clients adoptent une approche holistique de leur santé car la santé mentale est déterminante dans le bien-être physique et contribue à la réussite sociale.
Gordon WATSON : C'est un sujet de plus en plus visible. Le Forum économique mondial et la Harvard School of Public Health évaluent son coût global à 6 billions de dollars d’ici 2030, alors qu’il était de 2,5 billions de dollars en 2010. AXA est aussi très actif en Asie en protégeant le bien-être de millions de clients dans la région. Nous avons donc étendu cette étude aux marchés clés de la région – la Chine continentale, Hong Kong et le Japon – pour offrir une analyse plus éclairée et complète.

Comment a évolué la situation depuis le début de la crise ?
AP :
Les personnes interrogées sont conscientes de l’importance d’avoir une bonne santé mentale. Ils souhaitent davantage parler de la maladie et de son impact sur le bien-être physique. Cette prise de conscience croissante du sujet se traduit par une plus grande liberté de parole, une forte résilience des populations, et plus d’empathie envers les personnes concernées.
GW : C’est plus prononcé en Asie, où 42% des répondants disent que la pandémie a renforcé leur capacité à faire face aux situations difficiles, alors qu'ils sont 33% en Europe. 33% des répondants en Asie affirment aussi que la stigmatisation de la maladie mentale régresse, contre 31% globalement.  En Chine continentale, 50% des répondants pensent que l’empathie s'est développée avec la pandémie. C’est le plus fort résultat enregistré auprès des pays interrogés.
AP : Nous observons toutefois que cette libération de la parole est parfois restreinte au cercle familial.  Par exemple en Europe, 63% des répondants se tournent vers leur famille et leurs amis pour chercher de l’aide au lieu de contacter un professionnel de santé. On peut l’expliquer par le manque de services et d’infrastructures de santé, ou par les restrictions sanitaires. Même certains pays avec un système de santé efficace n’ont pas l'expertise nécessaire et seulement 38% interrogés sont satisfaits par les services de santé locaux. L'attention portée au sujet de la santé mentale est encore faible alors que la demande est forte.

Que peut faire AXA en tant qu’employeur et assureur ?
AP :
En tant qu’assureur santé, AXA a un rôle à jouer. Notre stratégie « payeur à partenaire » nous permet d’aller au-delà du remboursement des frais de santé pour offrir aux clients des solutions simples, personnalisées et complètes, notamment sur le terrain de la prévention. Cela va contribuer à améliorer le diagnostic et le traitement des troubles psychologiques, réduire la pression sur les systèmes de santé et aider les employeurs à mieux protéger leurs équipes.
Par exemple, nous avons lancé Healthanea en collaboration avec Microsoft sur nos marchés européens. Cette solution propose aux patients un écosystème de services intégrés, notamment en matière de santé mentale. Nous avons aussi déployé en Europe d'autres solutions dédiées couvrant toutes les étapes du parcours de santé : la prévention, le diagnostic et le traitement.
En parallèle, si nous voulons que cette démarche ait un impact, nous devons piloter et mesurer les progrès de nos actions. C’est l’objectif du Mind Health Index qui va aider AXA à évaluer le bien-être des individus en fonction de ce qu’ils ressentent et aider à identifier les signes avant-coureurs.
GW : L’environnement de travail est un facteur essentiel du bien-être des employés. Bien avant la pandémie, AXA a signé en Asie le Shared Value Pledge pour favoriser le bien-être au travail. Nous avons lancé de nombreuses initiatives en ce sens, notamment en augmentant les aides sociales pendant la pandémie, en nous assurant que nos entités en Asie disposent de programmes d’aides aux collaborateurs, et en mettant à disposition des employeurs un guide pour soutenir les équipes en collaboration avec la Columbia University WHO Center for Global Mental Health.
Nous maintenons le dialogue avec eux au travers de communications internes et de sessions de sensibilisation comme la campagne Healthy You. En complément, nous favorisons aussi l'équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle grâce à notre programme de Smart Working qui offre une plus grande flexibilité dans l’organisation des journées.
Concernant nos clients, nous proposons Emma, une conciergerie en ligne, disponible dans 6 pays en Asie. Cette solution comprend plus de 25 services de santé personnalisés et simples à activer qui couvrent l’intégralité du parcours de santé. Elle propose notamment la livraison de médicaments et des services en matière de santé mentale. A Hong Kong, cette plateforme fait partie du programme régional AXA BetterMe destiné à répondre aux besoins des clients en matière de santé et de bien-être.
AP : Notre étude sur la santé mentale a mis en évidence de précieuses informations sur la situation actuelle. Je suis confiant sur le fait que les futures recherches, les nôtres mais aussi celles des autres, continueront à nous permettre de nous épanouir en tant qu’individus mais aussi d’aider la société.

En savoir plus

« AXA veut mettre le sujet de la santé mentale en haut de l’agenda des sujets de santé »

« AXA veut mettre le sujet de la santé mentale en haut de l’agenda des sujets de santé »

En savoir plus
« Ce travail de prospective permet de projeter notre raison d’être dans le futur »

« Ce travail de prospective permet de projeter notre raison d’être dans le futur »

En savoir plus
« Avec ce rapport, nous participons à la discussion sur la cyber-résilience des sociétés et du secteur de l’assurance »

« Avec ce rapport, nous participons à la discussion sur la cyber-résilience des sociétés et du secteur de l’assurance »

En savoir plus
« AXA veut mettre le sujet de la santé mentale en haut de l’agenda des sujets de santé »

« AXA veut mettre le sujet de la santé mentale en haut de l’agenda des sujets de santé »

En savoir plus