AXA célèbre le 5ème anniversaire de l’Accord de Paris et appelle à de nouveaux engagements

Paris, le 12 décembre 2020 – Emmanuel Macron, accompagné du Ministre des Finances Bruno Lemaire, de Mark Carney, leader « Private Finance » de la COP26, et Thomas Buberl, directeur général d’AXA, se sont réunis aujourd’hui à Paris pour célébrer le cinquième anniversaire de l’Accord de Paris de la COP21, à travers l’organisation d’un événement consacré au rôle de la finance en préparation de la COP26.

Pourquoi l’Accord de Paris est-il important pour AXA ?

Lors de la COP21 il y a 5 ans, 195 pays se sont réunis à Paris pour négocier et adopter "l'Accord de Paris". Les pays qui ont ratifié l'accord se sont engagés à maintenir collectivement l’augmentation de la température mondiale à un niveau « bien inférieur à 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter encore davantage l’augmentation de la température à 1,5 degré Celsius » d’ici 2100 - ce qu'on appelle aujourd'hui la "neutralité climatique". L'Accord de Paris a également souligné le rôle des investisseurs dans la lutte contre le changement climatique en les appelant à "rendre les flux financiers compatibles avec un faible niveau d’émissions de gaz à effet de serre et une voie résiliente au climat".

Cet objectif de faibles émissions de carbone a des conséquences importantes pour "l'économie réelle", et par conséquent pour les investisseurs et les assureurs. Ceux-ci peuvent choisir d’élaborer un cadre de risques et d'opportunités à long terme dérivé de la feuille de route de l'Accord de Paris. C'est dans ce contexte que s'inscrivent les mesures d'AXA en faveur du climat.

Qu'avons-nous accompli depuis 2015 ?

Nous avons d'abord tiré la sonnette d'alarme en déclarant "qu'un monde à 4°C n'est pas assurable", laissant entendre que l'emballement du changement climatique créera des risques si importants que les mécanismes de marché conventionnels deviendraient obsolètes. Le charbon étant un risque d'investissement et son élimination progressive étant essentielle pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, nous avons légitimé le désinvestissement du charbon début 2015. En 2017, nous avons été les premiers à imposer des restrictions de souscription pour le charbon et les sables bitumineux - une décision commerciale difficile, que nous avons étendue à notre nouvelle entité Commercial Lines, AXA XL, en 2018. Nous nous sommes également engagés à atteindre un objectif ambitieux en matière d'investissements verts. Nous avons promu un programme collectif puissant, notamment à travers la TCFD et les initiatives de l'UE. Nous avons recadré la crise de la biodiversité comme un risque financier, en collaboration avec les équipes du WWF.

L'année dernière, nous avons lancé une nouvelle stratégie climatique ambitieuse, soutenant le concept d'alignement de nos activités sur l'Accord de Paris. Nous nous sommes engagés à :

• Limiter le "potentiel de réchauffement" de nos investissements à 1,5°C d'ici 2050 afin d’atteindre la neutralité climatique. Nous rendons compte en détail de cet objectif dans notre rapport annuel sur le climat. Nous avons rejoint la Net-Zero Asset Owner Alliance pour soutenir cet engagement collectivement et dirigeons les travaux méthodologiques au sein de cette alliance.
• Doubler notre objectif d'investissements verts pour atteindre 24 milliards d'euros d'ici 2023.
• Lancer la classe d'actifs "obligations de transition", en finançant une obligation « preuve de concept » de 100 millions d'euros.
• Sortir totalement de l'industrie du charbon et renforcer considérablement nos restrictions de souscription.

Enfin, le 1er décembre 2020, AXA a annoncé son nouveau plan stratégique, dont l'un des cinq piliers stratégiques est le maintien de notre leadership sur les enjeux climatiques. Deux nouveaux développements soutiennent cette évolution : un objectif de réduction de 20 % des émissions de CO2 au sein de nos investissements (2019-2025), en ligne avec le "protocole de fixation d'objectifs" de la Net-Zero Asset Owner Alliance, ainsi que le lancement d'une deuxième "obligation de transition" de 100 millions d'euros.

En bref, nos initiatives liées au climat mobilisent tous nos atouts et toutes nos expertises : investissements verts, désinvestissements et restrictions de souscription, produits à valeur ajoutée environnementale, solutions de résilience et d'adaptation au climat, modélisation des risques, investissements d'impact, engagement actionnarial, réduction de l'empreinte environnementale directe, recherche académique, sensibilisation, leadership visionnaire, partenariats et bénévolat des collaborateurs.

Qu'en est-il de la COP26 ?

L'Accord de Paris oblige les parties à présenter des engagements renforcés tous les cinq ans. C'est pourquoi la COP26 est clé. En particulier, le "Private Finance Agenda" de la COP26 est conçu pour garantir que "chaque décision financière tienne compte du changement climatique". C'est pourquoi AXA estime qu'il est essentiel de soutenir un agenda ambitieux bien qu’équilibré lors de la COP26 en novembre prochain à Glasgow.

En conclusion, nous avons été les premiers à franchir des étapes importantes en matière d’investissement et d’assurance depuis la COP21, tout en agissant de manière collective au sein d’alliances. Nous avons reformulé l’Accord de Paris en une feuille de route pour l’investissement nous engageant à la neutralité climatique au sein de nos investissements. Nous soutenons activement les coalitions qui apportent des solutions collectives aux défis qui nécessitent une coopération à l’échelle du secteur. Aujourd’hui, à l’occasion du cinquième anniversaire de l’Accord de Paris, nous soutenons la création d’une « Net-Zero Underwriting Alliance » sous l’égide des Nations Unies, afin d’étendre collectivement notre engagement en faveur de la neutralité climatique à nos activités assurantielles. Nous appelons à sa création avant la COP26, afin d’inscrire, dans l’« Accord de Glasgow », le rôle du financement privé comme facteur clé de la transition vers une économie à faible intensité carbone.