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Développement Durable

Gestion de l'empreinte environnementale

Découvrez comment AXA coordonne des objectifs ambitieux de réduction de son empreinte environnementale via un réseau de correspondants engagés.

AXA, en tant qu'entreprise responsable, s'engage à lutter contre le changement climatique à travers ses activités opérationnelles. Un système de management environnemental est en place depuis 2012. Il inclut le reporting annuel des émissions de CO2 du Groupe liées à la consommation d'énergie, à la flotte automobile et aux déplacements professionnels. La consommation d'eau, la consommation de papier, la production de déchets et le recyclage sont d'autres dimensions suivies dans le reporting.  

L'empreinte environnementale d'AXA est publiée dans le document d'enregistrement universel d'AXA au sein du chapitre 4 Développement durable. 

En 2020, le Groupe a renouvelé ses engagements et s'est fixé un nouvel objectif de réduction de ses émissions et à compenser les émissions résiduelles. Cet engagement fait partie de l'indice AXA pour le Progrès.

Entre 2019 et 2022, les émissions d'AXA pour ses activités opérationnelles ont réduits de 48% (énergie, voyages d'affaires, flotte automobile, équipements et services informatiques).

En 2022, la consommation totale d’énergie d’AXA était de 236 986 MWh, dont 133 840 MWh d’énergie renouvelable et 103 147 MWh d’énergie non renouvelable.

Objectifs environnementaux 2019-2025 

 Les objectifs de réduction des émissions de CO2 d'AXA entre 2019 et 2025 sont basés sur l'approche promue par l'initiative "Science Based Targets" (SBTi), à laquelle AXA adhère depuis 2015. AXA a utilisé l'approche dite “sectorielle de décarbonation " pour produire une nouvelle série d'objectifs : 

  • Réduction de 25 % des émissions de CO2 d'AXA (en termes absolus en t.CO2 eq.) ventilée en sous-objectifs de la façon suivante : 
    -35% pour les émissions liées la consommation d'énergie des bâtiments et aux centres de données,  
    -20 % pour des émissions liées à la flotte de véhicules d'AXA,  
    -18% pour émissions liées aux déplacements professionnels d'AXA. 

Selon la classification du GHG protocol, l'objectif d'AXA se traduit en :  

  • -25% pour le Scope 1 (énergie directe et carburant) ;  
  • -35 % pour le Scope 2 (électricité et autres énergies indirectes), soit 31 % pour les Scopes 1 et 2. 
  • -18% pour le Scope 3 (voyages d'affaires). 

 L'objectif de -31% pour les Scopes 1 & 2 a été soumis au SBTi en 2021. L'approbation est en attente de la soumission et de l'approbation de l'empreinte CO2 de nos investissements (Scope 3). 

Cet objectif s'inscrit dans un cadre plus large qui intègre notamment les nouvelles mesures liées aux activités numériques d'AXA et qui se traduit par une réduction globale des émissions de CO2 du Groupe de -20% d'ici 2025 par rapport à 2019 (périmètre énergie, flotte automobile, déplacements professionnels, équipements et services informatiques). 

 Pour réduire ses autres impacts environnementaux, AXA s'est également fixé des objectifs complémentaires : 

  • Réduction de 10% les déchets non triés par ETP 
  • Réduction de 10% la consommation d'eau par ETP 
  • Réduction de 20% le papier de bureau et de marketing & distribution par ETP  
  • Réduction de la consommation totale d'énergie du Groupe de 10%. 

Depuis 2020 AXA mesure l'empreinte carbone de ses activités numériques

Les activités d'AXA sont devenues de plus en plus numériques au cours des dernières années. La crise du COVID-19 a encore accéléré la transformation du mode de travail du Groupe, la plupart des employés ayant travaillé à distance à temps plein ou partiel en 2020. Cependant, il est prouvé que les activités numériques ont une forte empreinte environnementale via l'utilisation d'énergie et de matières premières servant à produire des équipements toujours plus sophistiqués. 

En 2020, AXA a initié un programme "Digital Sustainability". Piloté par AXA Group Operations, et avec le soutien de l'équipe développement durable, ce programme couvre l’ensemble des entités d'AXA et vise à mesurer l'empreinte carbone des activités numériques d'AXA, en considérant ses différentes composantes (usage, équipements, centres de données et services) de manière holistique.

Le Groupe AXA mesure l'empreinte carbone de ses activités numériques, qui s'élève à 36 870 t.eq.CO2 (Market-based). Cette empreinte se divise en quatre grandes catégories : 

  • 40 874 MWh correspondant à 5 947 t CO2 eq (Market-based) liés à la consommation d'électricité des serveurs directement utilisés et exploités par AXA Group Operations dans ses centres de données. Il s'agit d'un sous-ensemble de l'électricité Scope 2 d'AXA ; 
  • 12 854 MWh correspondant à 4 126 t CO2 eq (Location-based) liés à la consommation d'électricité des terminaux utilisés par les employés et les prestataires de services impliqués dans les opérations d'AXA (ordinateurs, écrans, téléphones portables, tablettes). La proportion de la consommation sur les sites d’AXA (Scope 2) et en dehors (Scope 3)  n'a pas encore été déterminée ; 
  • 21 320 t CO2 eq liées à la fabrication des équipements numériques qui ont été achetés par AXA. La méthode de calcul est basée sur les inventaires, les données des fabricants et les données publiques ainsi que sur la durée de vie moyenne des équipements (émissions du Scope 3) ; 
  • 5 478 t eq CO2 liées à l'achat par AXA de services numériques comme le cloud computing (émissions Scope 3). 

Mesurer est la première étape vers la réduction de l'empreinte environnementale du numérique. L'étape suivante consistera à fixer des objectifs et à effectuer un suivi annuel. 

Pour des informations plus complètes sur la gestion de l'empreinte environnementale d'AXA, veuillez consulter le chapitre Développement durable de notre Document d’enregistrement Universel.  

Les opérations d'AXA sont neutres en carbone depuis 2020

Dans le cadre de l’indice AXA for Progress, AXA s’est engagé à réduire de 20% ses émissions de CO2 entre 2019 et 2025, ainsi qu’à compenser les émissions restantes.

AXA est neutre en carbone pour ses opérations depuis l’année 2020. La compensation des émissions résiduelles de CO2 de l’année 2022 (111 728 t.eq.CO2) a été réalisée en soutenant deux projets en Chine et en Indonésie, détaillés ci-dessous :

  • Développement du biogaz en milieu rural en Chine :
    - Le projet permettra d’équiper jusqu’à un million de ménages ruraux à faible revenu du Sichuan en digesteurs de biogaz avancés et en fourneaux à biogaz sans fumée, installés et entretenus par des techniciens locaux,
    - Les digesteurs de biogaz de petite taille évitent les émissions de méthane provenant du lisier de porc ainsi que les émissions de dioxyde de carbone provenant du charbon et du bois de chauffage,
    - Ils fournissent aux familles du biogaz propre, renouvelable et gratuit pour la cuisine, le chauffage et l’éclairage.
  • Restauration de la forêt de tourbières en Indonésie :
    - Ce projet est une initiative de restauration et de conservation des tourbières tropicales, couvrant plus de 150 000 hectares de forêt marécageuse tourbeuse critique en Indonésie,
    - Il protège un habitat vital pour un mélange dynamique de flore et de faune, dont cinq espèces animales en danger critique d’extinction, huit en danger et 31 vulnérables (orang-outan, gibbon),
    - Les tourbières sont des écosystèmes vulnérables et très sensibles aux feux de forêt. Leur protection est donc essentielle pour renforcer la résilience des communautés et de la biodiversité face au changement climatique.

La compensation des émissions de CO2 de ses propres activités permet à AXA de répondre aux attentes des parties prenantes internes et externes. Associée à la réduction des émissions, elle permet d’engager l’entreprise dans des initiatives d’efficacité énergétique et de faire évoluer la gestion des installations, du parc automobile, des déplacements professionnels et des équipements et services informatiques. Pour ce faire, AXA engage ses employés mais aussi ses fournisseurs à trouver des solutions moins gourmandes en carbone. Enfin, la compensation permet de se préparer à d’éventuelles réglementations sur les GES ou à une augmentation des taxes ou du prix de l’énergie.

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